La démocratie locale repose fondamentalement sur la relation entre élus et citoyens. Dans le cadre de ses travaux, l’UNADEL a mis en évidence l’aspiration populaire à une « démocratie du faire » ensemble. Alors que la défiance, installée depuis déjà quelques années, semble s’accentuer, la question des modalités de cette relation devient de plus en plus sensible et essentielle comment en témoignent les derniers résultats électoraux.

Le fonctionnement de la démocratie représentative à toutes les échelles ne démontre pas toujours sa capacité à renforcer l’effort collectif pour le bien commun ni celle d’associer largement les citoyens à la gestion publique. N’a-t-elle pas besoin de plus de démocratie participative pour assumer mieux ses responsabilités et donner envie aux citoyens d’être candidats, de voter aux élections et de réclamer plus de transparence dans le processus de prise de décisions qui les concernent ?

Beaucoup de choses ont été tentées. Pourtant les formats vécus au travers des conseils de développement, des conventions citoyennes, et autres organisations, sont largement réinterrogés aujourd’hui, comme en témoigne le livre « pour en finir avec la démocratie participative » de Nicolas Rio et Manon Choisel.

Que doit-on en comprendre, quels sont les nouveaux chemins possibles ?

L’exigence démocratique est fragile, la démocratie représentative est perfectible.

Peut-on se passer de la stimulation de la démocratie participative pour faire place à une démocratie vivante, confiante et constructive ?

Ce sont là les enjeux de l’actualité et du débat de notre jeudi du développement local de rentrée qui réunira les regards croisés de :

– Nicolas Rio, Politiste enseignant à Science Po, agence Partie Prenante
– Laurence Barthe, Universitaire, administratrice de l’UNADEL
– Claire Thoury  (sous réserve)  Présidente du Mouvement Associatif, membre du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) au nom duquel elle préside le Comité de gouvernance de la Convention citoyenne sur la fin de vie

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