F.A.Q.

avril 2018

La lettre B

2018-04-12T19:10:37+02:00|

Chère lectrice (cher lecteur), Allons voir dans cet abécédaire de quoi il en retourne pour la lettre B. Ce sera B comme « boussole ». Pourquoi ? Parce que. Une boussole c’est essentiel pour éviter les fausses pistes qui jalonnent les parcours des PP (sigle qui désigne les porteurs de projets qui peuvent être parfois très jeunes voire naïfs). Tout d’abord, la boussole va vous permettre de ne pas vous perdre dans vos motivations voire d’égarer vos proches si vous les embarquez dans votre aventure. Êtes-vous bien dans le sens que vous voulez donnez à votre vie ? Ensuite, vous allez vous faire accompagner. [...]

La lettre A

2018-04-12T19:12:36+02:00|

Chère lectrice (cher lecteur), À tout seigneur tout honneur : nous débuterons cet abécédaire par le A. Celui qui bombine parfois. A comme « Annonces (petites) ». Cela aurait pu être A comme « Atypique ». Mais non. Jetons un œil et une oreille sur quelques scénettes garanties sang pour sang billot : Coté territoires d’abord et leurs merveilleuses annonces alléchantes : Territoire presque pas rural bien que peu dense, très dynamique avec bientôt le très haut débit dès 2045, cherche porteur de projet muni d’un fort apport capitalistique et accompagné d’une famille nombreuse avec des enfants en âge d’être scolarisés en primaire mais sans avoir besoin [...]

Stéphane Grasser

2018-06-05T11:41:00+02:00|

Stéphane Grasser est le directeur général de l'Arban. De par son statut de SCIC, l'Arban compte plus de 130 sociétaires de nature différente (habitants, collectivités territoriales, professionnels et investisseurs citoyens) pour travailler sur les questions d'aménagement et d'habitat en milieu rural. A la fois atelier d'urbanisme rural et agence locale d'ingénierie immobilière, l'Arban accompagne les collectivités et les habitants (particuliers, association, etc...) dans les projets d'aménagement, de construction et de rénovation. L'Arban regroupe les acteurs - et en premier lieu les usagers - de la filière d'aménagement et de construction afin de proposer des actions depuis les études participatives [...]

Z comme Zizanie : dans le quinzième album d’Astérix… ce qui nous guette !

2018-04-04T10:18:54+02:00|

Après une réunion avec ses conseillers, Jules César décide d'envoyer aux Gaulois, dans l'espoir de semer la zizanie, Tullius Détritus, un Romain qui a un don inouï pour provoquer des disputes. Le premier geste de Détritus sera d'offrir, le jour de l'anniversaire d'Abraracourcix, un vase à Astérix, qu'il prétend être « l'homme le plus important du village ». Et effectivement, après une « guerre psychologique » finement menée, Détritus arrive à semer la discorde dans le petit village gaulois où tout le monde se méfiera de tout le monde. Il ne manquera pas de Detritus pour expliquer aux uns et aux [...]

Y comme Yuan et yankee : ou la place à l’International(e)

2018-04-04T10:18:18+02:00|

Être attachés au local, comme point d’appui, n’est pas se contenter du bocal, de l’enfermement. Le local, point d’appui, c’est pour soulever le monde. Nous avons encore tant à apprendre du Québec, de l’Afrique sub-saharienne qui sait mobiliser les communautés locales, de l’Amérique du Sud qui a souvent œuvré à imaginer des coopératives et des coopérations. Il y la Chine du Yuan, les États-Unis du Yankee à mèche, mais il y a aussi l’Europe. Nous y sommes attachés ! Leader était une belle initiative communautaire avant de devenir un naufrage administratif français…

X comme Xyste, mot magique au scrabble, mais aussi piste couverte d’un gymnase antique

2018-04-04T10:16:28+02:00|

Exemple type d’une compétence par nature partagée qui résiste et résistera à tous les découpages rationnels des juristes et hommes politiques. Pour autant, équipements qui coûtent chers, qui sont quelque fois sur occupés et le plus souvent vides. Sur ces sujets d’équipements culturels, sportifs voire économiques, coordonner les interventions est une obligation. Faire un diagnostic d’occupation des équipements avant de construire un nouveau devrait être obligatoire. Mutualiser, ce qui ne veut pas dire tout centraliser dans les bourgs-centres, est à rechercher. Et si la pause dans les investissements était une bonne nouvelle pour réinvestir dans les ressources humaines. Souvenez-vous Jean Bodin… [...]

W comme Web : s’en servir, ne pas rester scotchés sur cette toile

2018-04-04T10:15:20+02:00|

Oui, le web permet des rencontres, pas toutes cochonnes. Oui, il permet de découvrir ce qui se fait bien ici et plus souvent ailleurs. Oui, il permet de développer des réseaux, sociaux mais encore assez virtuels. Cela offre beaucoup à ceux qui savent ce qu’ils cherchent, mais c’est aussi le plus sûr moyen de perdre, d’abrutir ceux qui naviguent sans boussole… La démocratie ne sera pas qu’électronique, mais elle doit aussi l’être. Les réseaux ne seront pas que virtuels, mais ils peuvent contribuer à faire du réel. Cela reste un lieu, un lien, pour contester, créer, réagir, s’informer et faire parler [...]

V comme Village peuplé d’irréductibles Gaulois qui résiste encore et toujours…

2018-04-04T10:14:49+02:00|

Il y a un peu de la tentation de « la simplification, c’est les autres ». Mais comme d’autres, il revient aux Localos d’accompagner, Région et Départements ensemble, et surtout les territoires et les collectifs d’acteurs et d’actrices à dépasser l’isolationnisme ou le nanisme de quelques villes et villages... Oui, il y a des économies à faire, avec plus d’intercommunalité, pas forcément plus grandes, mais plus fortes. Mais il faut que cela se fasse sur la base du volontariat. L’on sait depuis l’essor de l’intercommunalité dans les années 1990, que la carotte est bien plus efficace que le bâton…L’on sait désormais, avec Houellebecq [...]

U comme Urgences : elles sont là !

2018-04-04T10:14:18+02:00|

Ne nous trompons pas, nous pourrions parler pendant des heures, des mois, des années de décentralisation ou d’aménagement du territoire. Nos concitoyens s’y intéressent parfois, mais sont surtout préoccupés, légitimement, par leur avenir, par notre avenir. Parce que nous traiterons les urgences économiques, environnementales ou sociales, nous pourrons ensuite et aussi parler de décentralisation. Pas l’inverse. Dans ces débats, il nous faut toujours avoir à l’esprit les urgences. L’action publique n’est pas un but en soi, elle doit servir et être utile, surtout en cas d’urgence…

T comme Tourisme : objet de trop d’atermoiements

2018-04-04T10:13:40+02:00|

Dès que le législateur est sur le point de définir la compétence touristique à un niveau, les autres se précipitent pour expliquer l’erreur manifeste qui est commise. La Région est convaincue, à juste titre, que c’est régional. Le Département est persuadé, à raison, que c’est départemental. La commune est partisane, à l’évidence, d’une approche locale. En attendant que d’argent public, que de concurrences stériles, payées par l’impôt. Simplifions, clarifions, mais arrêtons ces querelles de clochers. Oui, le tourisme peut être une piste de développement, bien des territoires l’ont montré et « ceux qui font envie, sont ceux qui sont en vie ». Investissons [...]

Aller en haut