Chère lectrice (cher lecteur),
Déjà 2017 ! Meilleurs vœux de vifs doigts à défaut de le faire de vive voix. Quelque chose me dit que vous avez hâte d’être des porteurs-de-projet-acteurs-positifs de cette nouvelle année. Tant mieux. La planète a besoin de vous ! Quelque chose d’autre me dit que la lettre à venir est le i. si. Alors allons-y. Ce sera i comme itératif. Hi ? Pourquoi ? Parce que.
Parce que d’abord c’est un mot pas trop usé. Il fait un tantinet savant non ? Voir un peu précieux. Tant mieux, les mots peu usés ça stimule les neurones et les synapses. Ca n’a pas de prix et c’est toujours cela de pris. Mais surtout cet « itératif » nous renseigne bigrement bien sur l’état d’esprit et le parcours dont vous avez besoin vous les porteurs de projet ! Et non, la vie d’un porteur de projet n’est pas un long fleuve tranquille et linéaire ! Ce serait trop simple n’est-ce pas ? Or, c’est là que notre « itératif » entre en jeu : porter un projet c’est être en capacité de savoir (parfois) tourner en rond, de savoir rebrousser chemin, d’aller à droite puis à gauche, en haut et en bas, de zigzaguer (tiens je le note ce mot là pour ma chronique du Z en 2027) ! Maudite soit la ligne droite ! Elle n’annonce rien de bon. Cette droite, si fière d’elle-même, nage en plein idéologie vieillotte : elle ne pense pas le détail, la fragilité, l’innovation. Elle pense vitesse, elle n’est qu’impatience. C’est confondre hyperactif et itératif. Ainsi, le parcours en ligne droite est soit un leurre, soit un raccourci vers l’échec, bien souvent. Alors qu’au contraire, l’itération prend soin de réfléchir. De chercher. De prendre le temps qu’il faut pour trouver LA bonne réponse ou la moins mauvaise. Une fois trouvée, hop ! On passe à autre chose. Mais on ne laisse pas la poussière sur le tapis.
En quelque sorte, être itératif dans son parcours c’est donner puissance à la gestation de votre projet, de l’élargir, de le forcir. C’est un gage de bonne naissance et de longévité ! Et point besoin de vous mettre les points sur les i pardi !
Oh ? Il est déjà cette heure ? Désolé mais il est tard, Madame, il faut que je rentre chez moi.
À dans trois mois !
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