Ne nous trompons pas, nous pourrions parler pendant des heures, des mois, des années de décentralisation ou d’aménagement du territoire. Nos concitoyens s’y intéressent parfois, mais sont surtout préoccupés, légitimement, par leur avenir, par notre avenir. Parce que nous traiterons les urgences économiques, environnementales ou sociales, nous pourrons ensuite et aussi parler de décentralisation. Pas l’inverse. Dans ces débats, il nous faut toujours avoir à l’esprit les urgences. L’action publique n’est pas un but en soi, elle doit servir et être utile, surtout en cas d’urgence…