L’aventure des Localos commence à cinq. Et nous ne doutons pas que par un prompt renfort, nous serons trois mille en arrivant au port, dont Corneille… Trois jeunes, beaux, intelligents et modestes gars se prénommant Olivier et deux jaloux : l’un homonyme d’un homme-singe quand l’autre l’est d’un simple flic. La loose… Mais ce projet national, mondial et donc local, c’est aussi, voire d’abord une amitié, des amitiés. Elle multiplie les biens et partages les maux.

Les Localos, c’est peu de biens et beaucoup de mots. De la Bretagne, du Limousin, du punk et du jazz, des convictions et peu de certitudes, des rencontres territoriales nombreuses et toujours cette pensée de Cicéron qu’aurait dû graver Brassens à la proue du bateau des Copains d’abord : « Parmi les nombreux et solides avantages de l’amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l’avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s’abattre. Avoir un ami, c’est avoir un autre soi-même. »

C’est aussi cela la raison de l’ambition de devenir coopérative d’intérêt collectif : faire fructifier les amitiés !