Chère lectrice (cher lecteur),
Je vous espère en grande forme malgré un début d’année damnée par les virus, les variants et les avaries qui leurs sont liées. Mais j’ai confiance en la force qui vous meut, comme on dit si bien en Limousin (elle y fait toujours un effet bœuf cette formule).
Porter un projet d’installation à la campagne vous transcende et vous énergise n’est-ce pas ? Je sens l’impatience fleurir même au plein cœur d’un hiver qui y ressemble. Même si en ces temps confus et confinés qu’on finit par conspuer, l’envie de terrain pour avancer dans ses desseins se fait encore plus fort, il vous faut patienter. Certes il y a le numérique. Le distanciel peut-être utile en beaucoup de points. Mais gare tout de même à l’indigestion de visios ! Cette « visiophagie », malicieusement nommée ainsi par une militante du terrain et du sensible, n’offre malgré tout qu’un ersatz de réalités, quand elle n’anesthésie pas ! Les « vraies » rencontres ont d’autres couleurs, d’autres odeurs, d’autres ombres ! Elles ne sont ni hors-sol, ni lissées, ni cadrées. La vie pixelisée et aseptisée pouahhhh ! Mais, chères porteuses et chers porteurs de projets, reprenons s’il vous plaît le cours parfois agité de notre abécédaire. Si je ne yoyote pas encore, je vous avais laissé avec le X. Mais comme il n’y pas que ça dans la vie ni dans l’alphabet, je vous propose d’aller voir un peu plus loin. Ce sera donc pour cette fois, et seulement cette fois, la lettre Y. Y comme Yole. Pourquoi ? Parce que.
Parce que la Yole n’est pas une galère. C’est un petit bateau à l’aise pour se mouvoir facilement et conduire son projet de vie et son projet professionnel là où bon vous semble. Changer de direction, explorer, revenir, divaguer, repartir. La Yole est agile. Une belle métaphore pour la conduite de projet non ? Nous pourrions nous lancer dans un ysopet où la fable (définition de ce qu’est un ysopet) raconterait l’histoire du Titanic (amère histoire de mer) et du Kon-Tiki, exquis esquif en balsa qui, en 1947 a parcouru plus de huit-mille kilomètres dans l’océan Pacifique, sans embûche ni brèche. Un cas ce radeau ! Un remake du chêne et du roseau en quelque sorte. Savoir prendre le vent et en faire un allier, faire avec et non contre, une manière de faire projet pour et avec la vie. Sans tenter de la dompter. Ces histoires de maîtrises finissent toujours mal. En général. Ce pourrait être une joyeuse leçon après tout !
Mais il est tard, Madame, il faut que je reste chez moi.
À dans trois mois !
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