Chère lectrice (cher lecteur),

Si je fais le point, nous devons être arrivés au G Monsieur le rédacteur de Village non ? C’est drôle comme parfois les choses arrivent sans qu’on ait à les chercher ! Ce sera donc la lettre G, un point c’est tout.

Enfin c’est tout non, pas vraiment, car ce sera G comme Garage. Pourquoi ? Parce que ! Parce que partir construire sa vie à la campagne (et celle de sa famille le cas échéant) dans un « ailleurs » qu’on ne connaît pas vraiment, nécessite un brin de prudence. Et d’éviter de s’orienter dans une voie de garage. Ou une impasse si vous préférez. En clair et en décodé, évitez de mettre tous vos œufs dans le même panier et dans le même projet ! Soyez stratèges et garder une poire pour la soif. Des fois que… Oui mais comment ? Grâce au plan B ! Réfléchir à un plan B, l’air de rien, vous permet de prendre de la hauteur vis-à-vis de votre plan A. Vous en détecterez plus facilement les failles. Vous pourrez ainsi plus facilement les combler. Et puis le plan B rassure : si votre projet tourne mal, hop, le plan B est là. Il vous donnera confiance. Et de la confiance il en faut ! Pour soi, pour sa famille, mais aussi pour ses partenaires, pour ses financeurs, pour ses clients… Ca peut paraître tordu, je vous l’accorde, mais l’air de rien, éviter la voie de garage en anticipant une alternative permet d’éviter des situations qui peuvent être parfois très, très ennuyeuses. Quelques exemples concrets pour éviter le garage ? Avec plaisir ! Prévoir une installation par étape et in situ (des dispositifs régionaux ou plus locaux peuvent vous être justement proposés : portage salariale, coopératives d’activités et d’emplois, logements passerelles, résidences d’entrepreneurs…), imaginer, si vous êtes en couple, le maintien d’un des deux dans un emploi salarié, trouver le territoire qui pourrait vous offrir une alternative en matière d’emploi si votre projet de création/reprise ne tourne pas rond…

Faire le point grâce au G, avouez que c’est plaisant non ?

Oh ? Il est déjà cette heure ? Désolé mais il est tard, Madame, il faut que je rentre chez moi.

À dans trois mois !